La présidence de l’AFTE peut-elle conduire au mannequinat ?
L’AFTE a souvent travaillé avec les associations bancaires « techniques ».
L’Association française des trésoriers d’entreprise (AFTE) a été fondée il y a quarante-cinq ans. La Lettre du trésorier se saisit de cette occasion pour remonter le temps et raconter la grande et la petite histoire d’une association qui a accompagné l’essor d’une profession qui, en 1976, émergeait à peine. Le comité des sages de l’AFTE y publie sept tableaux thématiques, de juin à novembre.
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L’AFTE a souvent travaillé avec les associations bancaires « techniques ».
A l’automne 1995, l’AFTE reçoit Jean-Claude Trichet, gouverneur de la Banque de France, à l’un de ses petits déjeuners. A l’ordre du jour, bien sûr et pour l’essentiel, sa politique du franc fort.
C’est un signe de bonnes relations et de reconnaissance qu’une administration demande aux organismes qui lui sont proches de lui faire des propositions pour attribution de décorations.
En 1996, l’AFTE reçoit Jean Arthuis, ministre de l’Économie et des Finances à l’un de ses petits déjeuners. Pas de thème d’intervention prévu et pas d’annonce attendue. Juste une visite ordinaire six mois après nomination.
La relation entre l’AFTE et l’Association française des banques (AFB) n’a jamais été un long fleuve tranquille, surtout jusqu’aux début des années 2000.
Lors du vingtième anniversaire de l’AFTE, un des invités d’honneur, le gouverneur de la Banque de France, Jean-Claude Trichet, signa le livre d’or, après avoir écrit un petit mot.
En 1997, le rapporteur du budget du Sénat, Philippe Marini, indique à l’AFTE qu’il va déposer un amendement à la loi de finances pour supprimer les frottements fiscaux sur la gestion de trésorerie internationale dont l’AFTE lui avait souvent parlé.
En 1996, pour la manifestation de son vingtième anniversaire, l’AFTE, qui ne doute de rien, invite le président de la République. Jacques Chirac ne viendra (bien-sûr) pas.
Le 8 septembre 2015, le président de la République propose la nomination de François Villeroy de Galhau au poste de gouverneur de la Banque de France comme successeur de Christian Noyer.
En juin 1995, La Lettre du trésorier constate en son éditorial que malgré la baisse du TBB du mois de mai (à 7,70%) le différentiel TBB / taux monétaires (200 bp) est supérieur de 35% aux taux monétaires, contre 10% les dix années précédentes.
En 1993, le comité consultatif du Conseil national du crédit élabora, à l’initiative de l’AFTE, un document intitulé « Lignes directrices concernant la relation banques-entreprises » incluant un chapitre consacré aux « règles de bonnes conduites ».
Au début des années 1980, la gestion de trésorerie était balbutiante. Dans un groupe du CAC 40, les couvertures des gros chèques émis (règlement de la TVA par exemple) étaient effectuées dès l’émission (ou le lendemain).
Nous sommes en 1985 et Bercy tarde dans la préparation des dernières décisions qui doivent permettre le démarrage du nouveau marché des billets de trésorerie (BT).
Le marché des billets de trésorerie (BT) a été lancé en 1985 et a tout de suite connu un grand succès avec une vingtaine d’émetteurs réguliers venant s’y refinancer. Trop au goût de la Banque de France, qui s’inquiétait du gonflement constaté sur un des agrégats de la masse monétaire.
Au début des années 1990, la forte remontée des taux d’intérêt avait entraîné des pertes significatives et retentissantes dans plusieurs entreprises.
L’Euroguide® de l’entreprise était un recueil réunissant toutes les informations concernant le passage à l’euro et dont l’idée, en 1997, revint à l’AFTE et plus précisément à son président, Gérard Soularue.
Dans la seconde partie des années 1990, l’ambassadeur de la République Slovaque en France, Vladimir Valach, ancien banquier (directeur du Crédit Lyonnais Slovaquie), assistait régulièrement, aux petits déjeuners de l’AFTE.
A l’occasion de l’interview du président de l’AFTE (lire ci-contre), deux types de réactions, strictement opposées, lui sont parvenues.